jeudi 27 février 2014

lundi 24 février 2014

Citation semaine 9

Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de 

conscience qui l'a engendré.

Albert Einstein (1879 - 1955)

jeudi 20 février 2014

Management socio-économique et management des risques : synergies?

Je vous propose ci-dessous des schémas matérialisant ma démarche de recherche, qui consiste à relier le management socio-économique au management des risques :




lundi 17 février 2014

dimanche 9 février 2014

Citation semaine 7

La qualité est obtenue par la prévention, pas par le contrôle.

Philip CROSBY (1926–2001)

vendredi 7 février 2014

Les 22èmes Rencontres AMRAE 2014 - Jour 3



Dernier jour de colloque.

Vous trouverez ci-dessous mes prises de notes de la conclusion de ces trois jours d'échanges :


Laurent Combalbert
Ancien négociateur du RAID - Dirigeant ULYSCEO
  • La gestion d'une entreprise, et plus particulièrement la gestion de crises nécessitent une agilité collective.
  • Méthode OBLiC permettant d'améliorer la performance d'une équipe :
    • Objectif
    • Besoin
    • Limite
    • Contrainte
  • Faire le distinguo entre un évènement critique et une crise (une crise c'est quand il n'y a pas de réponse prévue, pas de procédure à appliquer, pas de modèle de gestion).
  • L'Homme a la capacité d'analyser 7 (+ ou - 2) paramètres, d'où la nécessité du travail en équipe et de la coordination.
  • Lors d'une crise, il faut distinguer le leader stratégique, qui ne doit pas être dans la cellule de crise et le leader technique, qui lui doit gagner la "bataille".
  • Conseil : regarder le film "Un jour en septembre" pour comprendre les différents aspects d'une gestion de crise.
  • "Face au risque, c'est l'équipe qui gagne".
  • Pour gérer les envois de mails dans son service, Laurent Combalbert interdit les mails "en copie" et conseille à ses collaborateurs d'indiquer dans l'objet du mail :
    • INFORMATION
    • AVIS
    • ACTION
    • DÉCISION

Alexandre De Juniac - PDG Air France KLM

  • Annonce le plan de communication pour reconquérir les usagers
  • Présentation de l'entreprise et du secteur (notamment des concurrents)
  • Présentation de la méthode adoptée pour convaincre de la nécessité du changement : TRANSPARENCE
  • Annonce de nouveaux équipements en classe Business
  • Tous les salariés parlent anglais
  • La cellule de crise est mature, ses membres savent quoi faire et comment
  • Selon Alexandre De Juniac, tous les risques sont identifiés chez Air France KLM




Conclusion de Gilbert CANAMERAS, Président de l'AMRAE, remerciements, et annonce du lieu des 23ème Rencontes AMRAE 2015 : CANNES





Bonus : la musique qui nous a accompagnés durant ces 3 jours de Congrès :




Beyoncé - Crazy In Love ft. JAY Z








Les 22ème Rencontres AMRAE 2014 - Jour 2

Jeudi Matin (9h - 10h30) :

Thème : E-réputation : l'effet papillon

Une escroquerie dans un magasin en Ouzbékistan, une panne système dans une centrale, une séquestration au Chili : tous les évènements plus ou moins graves de l'entreprise peuvent se retrouver sur internet et les réseaux sociaux avant d'avoir eu le temps d'activer la cellule de crise. Comment gérer cette immédiateté? Quels moyens sont à mettre en oeuvre? Combien coûtent la prévention et la protection de l'effet papillon?

Modérateur : 
Alain Gravier - Responsable Dpt Management Central des Risques
La Française des Jeux
Intervenants : 
Jérôme Frizzera Mogli, Directeur Général DCRX
Senior Director Risk, Business Continuity & Crisis Management

Carlson Wagonlit Travel
Françoise Sancé, Consultante en gestion de crise
CAPSIRIUS


Voici dans les grandes lignes les idées que j'ai retenues :


  • Les lanceurs d'alerte : question des faux lanceurs d'alerte (coup de sifflet, avec les réseaux sociaux : coup de tonnerre).
Plan de l'intervention :

Quoi ?

Définition :

"L'e-réputation, parfois appelée web-réputationcyber-réputationréputation numériquesur le Websur Internet ou en ligne, est la réputation, l’opinion commune (informations, avis, échanges, commentaires, rumeurs…) sur le Web d'une entité (marque, personne morale (entreprise) ou physique (particulier), réelle (représentée par un nom ou un pseudonyme) ou imaginaire). Elle correspond à l’identité de cette marque ou de cette personne associée à la perception que les internautes s'en font." (source Wikipédia)

En pratique :
  • SEO : Serps et triangle d'or - tête de gondole (20 premières positions dans les moteurs de recherches)
  • SMO (Social Media Organisation) : "Like & sharing" (loi d'attachement et loi d'engagement : partage)
  • SEO+SMO : impact réseaux sociaux sur les "Serps" - Les moteurs de recherches prennent en compte les lois d'attachement et d'engagement
  • Google suggests : têtes de gondole générées par les moteurs de recherches.
  • "Votre entreprise/marque n'est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit." (Chris Anderson, journaliste US)

Pourquoi ?
  • Le web, révolution industrielle et culturelle
    • Un impact sur tout
    • De nouvelles façons de faire (Top Down à Bottom Up, nécessité de convaincre, mode collaboratif, plus de transparence et de confidentialité)
  • Les codes évoluent
    • Selfie, mot de l'année 2013
    • Twitter va remplacer les agences de presse, les SAV, les services conso
    • L'ère du web mobile : le nombre de téléphones portables va dépasser le nombre d'habitants dans le monde
    • Le phénomène réseaux sociaux : planétaire et protéiforme (risque digital = risque mondial)
    • 50 à 80% des conversations sur votre entreprise/marque sont dans le nuage, c'est à dire en dehors de votre site ou des canaux contrôlés par l'entreprise (dans le nuage il y a nos clients, directs ou indirects).
  • Gestion opérationnelle et médias sociaux : le cas du transport aérien
    • Industrie fonctionnant 24h/24 - 7j/7 : gestion des aléas opérationnels
    • Les perturbations sont traditionnellement gérées par les fonctions opérationnelles en aéroport.
Exemple 1 : accident du vol US Airways 1549 : entrée de Twitter dans la communication de crise par les faits

Exemple 2 : Delta, 1ère compagnie USA, est prise à partie par des soldats rentrant au pays car ces derniers doivent payer des frais supplémentaires pour un surpoids de bagages (200$ par soldat)

Exemple 3 : Bad buzz British Airways - la compagnie a perdu les bagages d'une personne qui cherche alors à prendre contact avec le service client - message automatique du service client car pas dans les horaires d'ouverture - réaction de l'individu : achat de Tweets commerciaux pour nuire à British Airways.

Quelles leçons pour cette industrie ?
    • Enquête d'Amadeus : les passagers veulent de l'information sur les perturbations
    • Changement d'organisation
    • Changement de méthode (moins de centres téléphoniques, développement de chats)
    • De nouveaux acteurs qui nécessitent un fonctionnement en réseau (community managers)
  • Bien faire le distinguo entre aléas opérationnels (accident de type mineur) et crises (accident de type majeur) = nécessité de définir les seuils d'acceptabilité
Lors d'un évènement sur le web, on assiste à une perte de contrôle :
    • Temps de réactivité extrêmement court, il faut donc prendre la mains, répondre très rapidement
    • Les propos sont parfois violents et disproportionnés
    • Les moteurs de recherches font basculer la réputation de l'entreprise (perte de contrôle)

Comment ?
  • Paradigme d'internet : internet c'est la vie (les citoyens) et internet c'est le travail. Objectif : réduire ce gap
  • Ecouter : capter les tendances immédiates
  • Loyal et unloyal activistes (ce matin, Facebook s'est fait hacker par l'armée Syrienne : unloyal)
  • Capter les signaux faibles
  • Faire une veille 2.0 (utiliser les outils multiples qui existent selon votre profil)
  • S'organiser :
    • Nécessité d'avoir un circuit court de remontée d'information
    • Création d'une cellule de crise 2.0 en lien avec la cellule de crise de l'entreprise
    • Dir Communication
    • Community Manager
    • Coordination
    • Définir "the Face" (le porte parole)
  • Se préparer
  • Anticiper
    • Connaitre ses détracteurs clés
  • Techniques de référencement/déréférencement
  • Juridique : délit de presse, responsabilité de l'hébergeur
  • Attention au bad buzz
  • Para juridique : médiation (tiers indépendants)
  • Techniques : SEO, linkbaiting "passer devant" le triangle d'or textuel, visuel
  • Marketing conversationnel & effet papillon
  • Posture d'ouverture
Exemple d'utilisation des médias sociaux : le volcan en Island - dans un premier temps, les usagers des compagnies aériennes se posent des questions sur l'existence de cette éruption : British Airways (information traitée comme un évènement ordinaire) / KLM et Icelandair mettent en avant l'évènement sur leurs site. Cet évènement a créé une sorte de communauté virtuelle entre les communautés aériennes et les usagers.


Combien ?
  • Optimiser son budget
    • Possibilité de se créer des opportunités (par rapport aux concurrents) par une bonne gestion du digital
Quand ?
Le plus tôt possible



Conclusion
  • Stratégie : s'assurer que la cartographie des risques intègre les problématiques sociétales (dont le risque digital)
  • Exécution : disposer d'un plan d'action à mettre à jour régulièrement


Jeudi Matin (11h - 12h30) :

Thème : La réduction des financements dans les risques non assurables

Améliorer les mesures de prévention? Réduire la protection? Que faire pour les risques non assurables? S'auto assurer?

Modérateur Stéphane Yvon - Directeur Adjoint EDF

Intervenants
  • Marine Charbonnier - Head of Risk Financing Solutions - AXA Corporate Solutions
  • Fabrice Frère - Responsable - AON Global Risk Consulting Luxembourg & Belgique
  • Helen Stark-Petit - Responsable des Assurance Groupe - NEXANS

Prise de notes :

  • La crise qui perdure pèse sur tous les budgets. Comment optimiser les coûts sans oblitérer la performance opérationnelle ?
  • Hiérarchiser les priorités
  • Sur cette base, adresser les risques assurables et non assurables
  • Mesurer les impacts opérationnels

Fabrice Frère :
  • Comment faire plus ou mieux avec moins ?
    • Identifier
    • Evaluer
    • Capacité d'autofinancement des risques de l'entreprise
    • Aligner avec la stratégie
    • Décider
    • Gérer/suivre
  • Prendre du recul et revoir l'ERM de l'entreprise.
  • Identifier : partir du référentiel risque et filtrer les risques selon leur criticité
  • Evaluer : avoir une approche transverse et faire une matrice d'évaluation
  • Efficacité des contrôles : matrice d'efficacité
  • Priorisation : par comparaison avec l'appétence aux risques, déterminer la suffisance des mesures de contrôle et mettre en place un nouvel ERM

L'appétence au risque : définition
  • Univers des risques : profil de risque
  • Capacité (Risk Bearing Capacity) : maximum supportable par l'entreprise
  • Appétence au risque : le seuil que se fixe l'entreprise
  • Tolérance au risque : système d'alerte, limites acceptables
Fausses pistes :
  • Approche strictement Bottom Up
  • Pas d'alignement avec la stratégie
  • Etre trop imprécis ou générique
  • Manque d'indicateurs opérationnels
  • Pas de liens directs avec les activités
  • Définir une appétence au risque finalement inutilisable dans le processus de gestion des risques
  • Indicateurs financiers : taux de rentabilité, satisfaction client
    • Il faut décliner ces indicateurs par risque ou par produit
  • Ces indicateurs doivent pouvoir être mesurables au niveau opérationnel
  • Définir les limites (à ne pas dépasser) et les seuils de tolérance (nécessitent une surveillance)

Helen Stark-Petit :
  • Business
  • RM
  • Contrôle Interne
  • La gouvernance (audit interne, conformité, actions correctives)
  • "L'entreprise a défini ses lignes de défense, qui sont l'application de leur ERM"
  • L'entreprise réalise des ateliers sur des risques ciblés (focus)

Marine Charbonnier :
  • Risques non assurables : pénaux, non potestatifs et déjà réalisés.
  • Pourquoi non assurables :
    • Difficile à estimer
    • Impossible à mutualiser
    • A probabilité de survenance trop élevée, fortement sinistrés dans le passé ou présentant un risque de cumul
Les risques assurables représentent, en moyenne et toutes activités confondues, 25% à 30% des risques.

Exemple :
  • Atteinte à la réputation
  • Evènement politique
  • Situation climatique
  • Dommage chez un tiers

Utilisation d'outils pour financer les risques inassurables :
  • Financiers :
    • Provisionnement
    • Structure captive
    • Garantie structurée
    • Contingent capital
    • Partenariats, sous-traitance
    • Augmentation de capital
  • Non financiers :
    • Monitoring
    • Prévention/protection
    • Gestion de crise
    • Formation

Mesurer l'efficacité opérationnelle
  • La comptabilité sinistre : il n'y a pas une comptabilité sinistre mais selon le sinistre, la comptabilité sera impactée de différentes façons
  • La provision n'est pas là pour financer un évènement futur mais pour financier un risque déjà survenu et qui peut se reproduire
  • Plusieurs postes peuvent être touchés par la sinistralité.
  • EBITDA : Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization
  • Recommandation 2013-03 du 7 novembre 2013 : Autres indicateurs de résultats selon précision très récente de l'Autorité des Normes Comptables
  • CAPEX : capital Expenditure
  • Total Cost of Risk :
    • Indicateur interne d'évaluation et de suivi des différentes composantes du coût du risque.
  • Peut être traité en "Total Cost of Insurable Rsks" uniquement
  • L'AMRAE travaille actuellement sur un indicateur pour mesurer le coût total des risques

Conclusion
  • En cas de disette budgétaire, il est possible de traiter la réduction des financements sur les budgets de risques assurables et non assurables via la hiérarchisation des priorités :
    • Système ERM
    • Appétence au Risque
    • Il convient de veiller au pilotage en continu de l'efficacité des décisions prises sur les indicateurs financiers de l'entreprise
  • FERMA travail sur la création d'une certification du métier de RM
  • AMRAE : référentiel RM



Jeudi après midi (15h - 17h) :

Thème : Le facteur humain au coeur de la prise de décision

Remettre les hommes au cœur de la prise de risque, profiter de la valeur ajoutée d’un ERM sur les entreprises, sur les hommes et leurs conditions de vie, s’assurer du respect de ces principes. A travers des témoignages concrets et des expériences vécues, cet atelier rappellera l’ADN de la prise de risques et son suivi pratique au-delà de toute philosophie. 

Modérateur : Anne Piot d'Abzac

Intervenants : 
  • Gilles Proust
  • Jean-Laurent Santoni
  • Pascale Tardieu
  • Catherine Veret-Jost

Prise de notes :

1. Connaissance

2. Gouvernance

3. Technologie

4. La gestion des risques au service de l'Homme


Catherine Veret-Jost : 
  • RMSF (association créée en 2005 pour diffuser la culture risque à travers le monde) 
    • Actions préventives et de protection. 
    • La 1ère force de RMSF est son réseau.
  • Le facteur humain est souvent évoqué comme cause lors d'un sinistre (erreurs humaines).
1. Connaissance

Catherine Veret-Jost
Préalable incontournable :
  • Sur les risques : "culture risques"
    • Pratiquer un RM positif
  • Sur les méthodes : une vision globale à long terme
    • Aller vers l'ERM "monde"
    • Mesurer les interactions
    • Clarifier le périmètre de l'espace/temps
  • Sur la pensée : les critères de décision
    • Transparence des priorités en fonction de l'échelle de valeur
    • Une décision est toujours un arbitrage entre facteurs
      • Humain
      • Économique
      • Technique
  • Partager les REX, car c'est une mine d'or de scénarii réalistes
  • La recherche de réduction du risque sans connaissances peut accroître le risque
  • "La catastrophe dans la catastrophe, c'est l'arrivée des secours" (Georges-Yves KERVERN)
  • Montée en puissance de la notion de la résilience.

Gilles Proust

Les difficultés liées au RM:
  • Accélération de la volatilité des business modèles, de l'environnement (technologie, économie, société)
  • Complexité grandissante (interdépendance)
  • Transversalité
  • Prolifération de l'information à traiter

Le risk manager doit aider l'entreprise à analyser les risques et leurs interconnections.
The Global Risks 2014 Interconnections Map  

Les entreprises ont répondu à ces difficultés :
  • Modéliser l'entreprise et apprendre du passé est évidement nécessaire mais insuffisant
  • Limites des approches 100% quantitatives
  • Limites des approches 100% processus
  • Attention à l'"effet Maginot" et "rideau de fumée"
Une tendance à mettre l'humain individuellement et collectivement au centre du RM.

Comment?
  • Favoriser les approches collectives dans les analyses de risques (à tous les niveaux)
  • Développer les approches créatives
    • Feuille blanche
    • Reverse Engineering
    • Analyse de risques prospectifs
  • Constituer et animer des réseaux d'alerte internes et externes (pour capter les signaux faibles)
  • Rôle du risk manager : animateur et facilitateur plus qu'expert
Jean-Laurent Santoni :
Remettre l'humain au coeur de la technologie. Ce n’est pas parce qu'on a beaucoup de données qu'on a beaucoup de connaissances. La technologie doit être au service de l'humain.


2. Gouvernance

Gilles Proust
Prendre les "bons" risques; L'analogie avec le poker.
Le poker est un jeu où l'ordinateur n'arrive pas encore à battre l'homme...

Il faut définir, matérialiser l'appétence au risque  (4 critères) :
  • Financier
  • Stratégique
  • Culturel
  • De gouvernance
Elaborer les échelles caractérisant les risques
Fixer des objectifs individuels consacrés à la gestion des risques

Pascale Tardieu
  • Cas de la gouvernance des risques dans le groupe Pierre Fabre,
  • 1er laboratoire cosmétologique d'Europe,
  • Mission/vocation de l'entreprise : Prendre soin de l'Homme dans sa globalité et sa diversité.
Jean-Laurent Santoni :
Les réseaux sociaux pour gérer les crises :
  • Les réseaux sociaux se positionnent aujourd'hui comme un parfait complément aux médias traditionnels. 
  • Chaque utilisateur se transforme ainsi en relai d'information.
  • En plus de cette capacité de diffusion rapide de l'information, les réseaux sociaux sont les seuls médias capables de remonter de l'information (Bottom Up).
    • Exemple : Ouragan Cindy.

3. Technologie

Jean-Laurent Santoni :
L'Homme numérique dans l'entreprise et le BYOD (Bring Your Own Device = apportez vos propres terminaux).
Le BYOD soulève des questions liées au respect de la vie privée du salarié (l'outil n'appartient plus à l'employeur).
Impact sur le temps de travail : on dissout la frontière entre temps de travail et temps de repos.

Nouveaux risques :
    • Risques psycho-socio :"hyper-connectivité"
    • Risques liés à l'égalité de traitement : inégalité entre les salariés selon la performance des outils utilisés
    • Risques sécuritaires
    • Risques assurantiels

4. La gestion des risques au service de l'Homme

Gilles Proust
La gestion des risques est-elle éthique?
  • Par forcément car elle est au service de l'organisation qui porte sa propre éthique
  • La gestion des risques est clairement bénéfique pour l'éthique
  • La gestion des risques contribue à changer la culture de l'entreprise
Pascale Tardieu
  • Les entreprises françaises ne sont pas, en générale, sensibilisées aux risques (par exemple : les risques informatiques).
  • Le risk manager doit initier, développer et encourager les bonnes pratiques comportementales ou managériales.
  • Il doit également identifier, analyser, combattre et faire sanctionner si nécessaire, les attitudes ou comportements dangereux et facteurs de risques :
    • L'antiautoritaire ou le "laissez-moi faire"
    • L'impulsif ou le "faire quelque chose vite"
    • L'invulnérable ou le "rien ne peut m'arriver"
    • Le macho ou le "moi je peux faire"
    • Le résigné ou le "à quoi bon?"
  • Expérimenter et gérer les comportements humains en situation extrême : la mission de coordination des cellules de crise.
Jean-Laurent Santoni :
  • Question de l'utilisation des informations sans éthique.
Catherine Veret-Jost
  • Interprétation cindynique : l'Homme au coeur de la gestion du risque
  • Définition de l'hyper-espace de l'Homme et de la Finance.